Je revois mon alimentation pour préserver l’environnement

alimentation et environnement

Pas un jour ne passe sans une petite piqûre de rappel à la télévision ou dans les journaux : la planète se réchauffe. On n’a plus le choix, on va devoir modifier nos modes de vie pour limiter les effets du changement climatique.

Toutes les actions comptent, comme par exemple, adopter une façon de consommer plus écolo. Et si on commençait par revoir son alimentation pour préserver l’environnement ? Suivez le guide, on vous donne quelques pistes !

alimentation et environnement

On mange local et de saison pour limiter la pollution

Qui dit consommation locale dit forcément moins de transport et moins de pollution. Alors, pour adopter une alimentation plus douce pour la planète, on favorise les circuits courts et les producteurs locaux. Cueillis à maturité et n’ayant pas voyagé, les produits cultivés à proximité sont souvent plus frais et plus savoureux. Que du bonus ! Quant aux fruits et légumes de provenance lointaine comme les avocats, mangues ou autres ananas, on limite leur consommation. Transportés par bateau ou par avion sur des milliers de kilomètres, leur empreinte carbone est forcément défavorable.

En plein hiver, on a parfois envie de craquer pour une barquette de fraises ou quelques tomates. Cultivés sous serres chauffées ou de l’autre côté du globe, leur production et leur transport contribuent à l’émission de gaz à effet de serre. Pour faire un geste pour la planète, on privilégie les fruits et légumes de saison. On se raisonne et on attend sagement les beaux jours pour préparer une ratatouille ou pour déguster un melon juteux.

cuisine fait maison

On limite les produits d’origine industrielle et le plastique

Et si on ressortait les casseroles et les moules à gâteaux pour réduire la consommation de produits industriels et de plastique ? En préparant des plats simples et en utilisant la technique du batch cooking, cuisiner maison ne prend pas forcément beaucoup de temps. Confectionner un bon gâteau pour le goûter donne aussi l’occasion de passer un moment en famille et de partager une activité agréable avec ses enfants. Les petits plats maison, c’est bon pour la planète mais également pour la santé, les produits industriels regorgeant de conservateurs et d’additifs. En réduisant l’achat de nourriture suremballée, on limite l’utilisation de matière plastique et la quantité de déchets à traiter. Pas toujours recyclables et souvent à usage unique, ces emballages font déborder nos poubelles. Quand ils ne sont pas avalés par une tortue au milieu de l’océan !

Pour les achats alimentaires, on privilégie le vrac avec des contenants réutilisables. Car il ne faut pas oublier que le meilleur déchet reste celui qu’on ne produit pas !

On adopte un régime flexitarien pour manger responsable

Flexitarisme, mais késako ? Ce terme désigne un régime alimentaire souple, encourageant la réduction de la consommation de viande et de poisson, pour une alimentation plus durable. En résumé, c’est consommer mieux, mais en quantité raisonnable. Un flexitarien peut donc manger de tout, il n’y a pas d’interdit ! Ce régime limite les impacts sur l’environnement car la consommation de viande (principalement rouge) est réduite. Quand on sait qu’en France, les élevages bovins représentent environ 9 % des émissions de Gaz à effet de serre (1), faire de temps en temps l’impasse sur une côte de bœuf, va dans le bon sens pour protéger la planète.

gaspillage alimentaire

On dit halte au gaspillage alimentaire

Selon l’ADEME (2), en France, 18 % de la production alimentaire est gaspillée ou perdue, soit l’équivalent de 150 kg par an et par habitant ! Un véritable gâchis ! Face à ce constat, on se doit de réagir ! On fait donc attention aux quantités que l’on achète pour éviter de jeter. Rien de mieux que de planifier ses repas de la semaine avant de faire ses courses hebdomadaires. On risque moins de craquer pour du superflu ou pour des produits en promotion, qui ne seront au final pas toujours consommés.

Lors des repas, on propose des portions adaptées aux enfants (quitte à les resservir), afin que la moitié de l’assiette ne finisse pas à la poubelle. Et les restes dans tout ça ? On déniche sur le web des idées de recettes originales. Riz trop cuit, fruits trop mûrs, restes de poulet ou de pain, il y en a pour tous les goûts !

Produits locaux, cuisine maison, régime flexitarien et sensibilité au gaspillage sont autant de pistes pour revoir son alimentation et adopter un mode de vie plus écolo.

Et pour poursuivre ses efforts dans cette démarche écoresponsable, on peut télécharger l’application « etiquettable », développée par ECO2 Initiative, avec le soutien de l’ADEME. On y retrouve plein d’informations et d’astuces pour une alimentation plus respectueuse de la planète.


(1)Rapport du Haut Conseil pour le Climat « Rapport annuel Neutralité Carbone Juin 2019 »
(2)Rapport de l’ADEME (2016) « Pertes et gaspillages alimentaires : l’état des lieux et leur gestion par étapes de la chaîne alimentaire »

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